Genre : Trash, extrême, scat movie, pornographie (interdit aux - 18 ans)
Année : 2017
Durée : 2h07
Synopsis :
Une nymphe au beau sourire devient l'actrice de démonstrations de performances coprophages absolument invraisemblables dans un hangar sordide, voyant le spectateur courageux médusé par un tel spectacle. Spectateur qui devra avoir un estomac en acier trempé et, de préférence, vide de toute nourriture pour ne pas régurgiter son contenant ou courir aux toilettes les plus proches possibles.
La critique :
"Ca sera la première et la dernière fois", disais-je à la fin d'Exodus Gold 9, un scat movie sévèrement burné qui ne déméritait pas pour être un poids de choix pour quiconque veut se donner des sueurs froides. "Ca sera la première et la dernière fois", quelle bonne blague quand on y pense ! Certes, je faisais mention de visionner d'autres segments des Exodus Gold, mais cette affirmation claire, net et concise devait s'extrapoler à l'ensemble du milieu scato. Oui, après une séance bien secouée et riche en émotions de type dérangements gastriques, l'innommable n'était plus censé devoir se faire. Si j'ai la certitude absolue que mon endurance peut me confronter à 95% des pires abominations sur le marché, le scat movie et moi, ça n'a jamais été une grande histoire d'amour.
Autant l'émétophilie peut passer, autant ce qui sort par le petit trou du cul me pose un peu plus de problèmes. Mais après tout, quelle meilleure opportunité que de balancer un deuxième billet malodorant en ce tout début d'année 2020 qui voit cette... chose ouvrir en fanfare une nouvelle année de chroniques aussi variées l'une que l'autre. Nouvelle décennie oblige, il fallait marquer le coup ! Sauf que j'y suis là aussi allé un peu trop fort à mon goût pour les estomacs les plus indélicats qui auraient la malchance de nous suivre. Cette fois-ci, pas de nouvel épisode de la franchise susmentionnée mais un truc beaucoup plus fort, là encore issu de l'infâme site Putrid Productions vous proposant tout un florilège d'atrocités de choix. Et croyez-moi que ce que je dis là n'est nullement exagéré !
Faites donc la connaissance de MASD-004, de la série MASD, qui est l'un de ces épisodes issus de nombreuses séries déviantes comme tant d'autres nommées d'un enchaînement de lettres semblant tenir du hasard. Et je dois vous dire que je n'ai pas été très enchanté de l'avoir rencontré et visionné pour en faire une chronique. Certes, il ne me reste que quelques électrons d'innocence, mais je ne suis pas sûr qu'ils soient toujours présents après ce que j'ai vu. Seul, reclus au soir dans ma chambre à l'abri des regards indiscrets avec 5h au compteur depuis mon dernier repas, le contexte était idéal pour se pervertir l'esprit dignement. L'appel du labo a fait que j'ai dû le visionner en deux fois et donc étaler la séance maudite sur deux jours. L'ironie fut qu'il fut visionné le lendemain juste avant de manger. Mais rassurez-vous, je n'ai pas perdu du tout d'appétit par la suite car nous en étions à près de 18h de temps sans avoir eu de la nourriture en bouche. Quand bien même, il aurait été osé de ma part d'avoir faim devant cet effroyable festival dont les informations à son propos sont inexistantes.
Putrid Productions étant totalement incomplet sur les renseignements de base, je m'aventurais courageusement, timidement et avec témérité sur certains sites douteux et repoussants pour le commun des mortels afin de glaner çà et là des petites choses à dire. Si je sus obtenir l'année de sortie, ce ne fut pas le cas du réalisateur qui semble, encore une fois, inconnu. J'espère maintenant que vous avez bien digéré votre foie gras et vos huîtres car lire cette chronique sera pour le moins âpre. Dans un but d'éviter de provoquer des crises d'apoplexie dans l'assemblée, comme pour Exodus Gold 9, je tâcherai d'euphémiser la puissance des images.
ATTENTION SPOILERS : Une nymphe au beau sourire devient l'actrice de démonstrations de performances coprophages absolument invraisemblables dans un hangar sordide, voyant le spectateur courageux médusé par un tel spectacle. Spectateur qui devra avoir un estomac en acier trempé et, de préférence, vide de toute nourriture pour ne pas régurgiter son contenant ou courir aux toilettes les plus proches possibles.
Cependant, la comparaison avec Exodus Gold 9 s'arrête bel et bien là car il ne peut ABSOLUMENT pas soutenir la comparaison avec ce que je viens de voir, l'air hagard, profondément dégoûté, et le cerveau réduit à une masse informe et gélatineuse. Je savais bien à quoi il fallait s'en tenir et la réputation assez délicate dont il se parait auprès des très rares thuriféraires de ce monde interlope. De làà l'élever au même rang que les Gusomilk et Kuso Limitless, je ne pourrais décemment le dire car je ne les ai bien évidemment pas vu. Et je dois vous dire que ça ne me dérange pas le moins du monde ! Bref, je n'ai pas la moindre idée de si oui ou non, MASD-004 se trouve au même niveau qu'eux, bien que j'émette de sérieux doutes quand on songe aux fulgurances hors norme de ces deux déchett
eries sur DVD. Mais je me répète, gare à ne pas minorer la chose et ça vous le verrez très vite en-dessous. S'impose la question que vous vous posez sans doute tous, connaissant mon budget d'étudiant fauché, surtout sollicité pour les soirées entre potes et activités de couple : Comment Taratata a-t-il fait pour obtenir ce truc gratuitement ? La réponse est tout simplement PornoLab qui, je dois dire, est devenu un bon ami ces derniers temps. Il va sans dire que sans cette offrande bénie du Dieu du mauvais goût, la chronique de MASD-004 n'aurait très certainement jamais vu le jour sur le blog et sur l'Internet tout court. Les sites me le proposant ne m'inspirant guère confiance car je tiens à l'intégrité physique de mon petit PC qui en a déjà vu des vertes et des pas mures.
Mais rentrons un peu plus dans le vif du sujet avec cette abomination made in le cinéaste-dont-on-ne-connaît-pas-le-nom ! Tout commence dans la joie et la bonne humeur avec l'héroïne s'adressant joyeusement à la caméra sous un fond blanc dans une mise en scène typée "coaching de développement personnel". La musique douce dans le style soap opera ne peut qu'amuser dans un premier temps le malade téméraire derrière son écran. Un sourire de courte durée avant que les hostilités ne commencent. Ainsi, MASD-004 peut se diviser en 5 parties parfaitement différenciées, toutes séparées par ce pitch cocasse de la nippone épanouie. Je tâcherai de décrire en détail le spectacle qui suivra pour le plus grand bonheur de vos petits yeux épanouis. Le 1er segment est, façon de parler, une petite mise-en-bouche où nous voyons l'actrice déféquer sur une table et manger cela en tâchant bien de lécher cette chose gluante de la même couleur que la pochette DVD esthétiquement très recherchée.
Jusque-là, rien qui ne vaille la peine de faire fuir l'aventurier. Le 2ème segment commence à montrer ce que cet épisode a dans le ventre. La même fille est debout et attachée sur une plaque blanche pour se faire bombarder des excréments des 5 filles sollicitées qui glousseront de plaisir comme si elles venaient chacune de gagner la bagatelle d'un petit milliard de yens. Par la suite, la fille sera cette fois allongée pour avoir le corps et le visage amoureusement tartiné. Pour ce qui est du visage, ce sont plusieurs fèces de bonne taille étalées sur le front, les yeux, le nez et la bouche. Un petit brossage de dents au caca et un petit passage par le vagin pour couronner le tout. Mais ce n'est pas tout car elle se fera uriner dessus, bénéficiera d'un petit brushing à la merde pour avoir sa tête complètement méconnaissable mise dans un sac plastique où l'une s'amusera au sèche-cheveux pour, du coup, sécher tout ce bonheur brun.
Il va sans dire que chaque partie franchit un palier supplémentaire dans l'horreur et je dois bien vous confier que le 3ème segment de cette épouvantable chrestomathie est celui qui m'a le plus malmené en raison de nausées et autres râles stomacaux. L'injection d'une sauce blanche dans l'anus sera expulsée dans un plat de spaghettis qui seront goulûment mangés par la dame (sauce comprise). C'est aussi là que démarrera le seul et unique passage à caractère pornographique. Forcée de faire des gorges profondes à l'homme à ses côtés, elle ne pourra que vomir le liquide blanchâtre en même temps qu'elle continue avec ardeur la violente fellation. Le modus operandi étant qu'elle devra de nouveau boire cette sauce, qui aura décidément effectué un long voyage, pour être à nouveau en train de la vomir sur elle et le phallus du serveur. Le procédé sera accompli à plusieurs reprises.
Je ne vous cache pas que mon appétence d'italien fana de pâtes en a pris un coup. L'ironie étant que le repas de ce soir est composé justement de spaghettis qui ne seront guère appréciés à leur juste valeur. La 4ème et avant-dernière partie est, indubitablement, la plus spectaculaire. Nous voyons la femme habillée en robe de mariée pour être souillée par tout un conglomérat d'hommes qui lui chieront dans la bouche l'un à la suite de l'autre. Si ce n'est pas réceptionné, ça lui tombera dessus, souillant le blanc immaculé du vêtement. Trempée par l'eau expulsée de tous ces anus, elle sera forcée de manger toutes les crottes répandues sur elle.
Confiante dans un premier temps, elle en vient à se rendre compte que cet objectif est insurmontable pour ses capacités physiques et mentales. Commençant à pleurer au début, elle en vient à perdre son souffle pour s'effondrer par terre prise d'une crise de panique voyant l'équipe technique obligée de l'aider à se calmer et à la faire vomir, laissant voir en gros plans, s'il vous plaît, des vomissements de merde liquide. Tétanisé par cet événement n'étant en rien simulé, cela laisse la place à la 5ème et dernière partie, toute aussi surréaliste. Un contenant en verre de bonne taille est rempli d'une eau brune abondamment concentrée de matières fécales. On ne sait pas si le réalisateur s'est chargé de récolter ce qu'il y avait dans la moitié des fosses septiques de la ville. L'héroïne (au sens propre comme au figuré) sera ligotée, suspendue à un treuil pour avoir la tête complètement immergée dans ce bassin diarrhéique avec des intervalles de plus en plus long la tête dedans. Le tout s'achevant sur ces belles images.
Au fait, je suis désolé d'avance si vous avez dû stopper la chronique en cours de route ou si vous avez dû courir chercher des anti-vomitifs en urgence à la pharmacie la plus proche. Ne m'envoyez pas la facture car n'oubliez pas que je n'ai pas de salaire svp !
Effectivement, il ne fait aucun doute que MASD-004 estourbit durablement les persistances rétiniennes, laissant le spectateur effaré pour se retrouver tartinée sur le corps de la demoiselle que l'on soupçonne d'être prise dans un engrenage de gros problèmes financiers pour avoir accepté de participer à un tel projet. Bien sûr cette hypothèse trouvant sa source dans la 4ème partie, la plus perturbante, nous laissant pantois, partagé entre le fait de vouloir l'aider et de ne pas vouloir la toucher, même avec un scaphandre. Le ressenti final ne donne envie au cinéphile que de courir vers sa douche pour se récurer le corps à l'eau de javel, tellement l'impression d'être recouvert d'excréments se fait vivace. Sans à aucun moment tancer et narguer les amateurs de ce genre de métrages, le spectacle pour une personne n'étant pas dans ce délire est au minimum intolérable tant tout est insensé.
Les mots ne sortent pas de notre bouche si ce n'est quelques bégaiements. Comment peut-on accepter d'être la vedette d'un tel niveau de dépravation atteignant des sommets presque extraterrestres ? Même si la dimension pornographique est réduite à son maximum, cela n'empêche pas MASD-004 d'être une expérience hautement éprouvante pour le commun des mortels et dont il convient de le réserver à un public extrêmement averti.
On reste aussi bouche bée sur les facultés hallucinantes de cette japonaise endurant des sévices qui auraient déjà causé le vomissement des viscères de 99% de la population. Ses dégueulis ne seront vus que durant ces deep throat torturant sa glotte. Autrement, elle reste presque tout le temps impassible même si elle en vient à en avoir sacrément marre arrivé au 4ème et dernier chapitre. On se questionne sur une éventuelle phobie envers la coprophagie ayant naquit suite au tournage. Peut-être que cette petite passion de jadis a laissé la place à une amertume envers la dégustation et autres liens inquiétants avec le caca. Maintenant, je crois que tout a été suffisamment dit sur le pourquoi du comment concernant la scatophilie. Comme je le dis, tous les goûts sont dans la nature et il serait maladroit de ma part de porter au pilori ceux qui aiment cela. Dans tous les cas, je ne peux que les inciter à s'y jeter soit par torrent, soit pour la modique somme de 15$ car ils en auront, à n'en point douter, pour leur argent.
On fera l'impasse sur les qualités visuelles et techniques de cette pellicule repoussante. Pas de velléités d'esthétiser les décors. Tout est sobre, pas travaillé pour un sou. Dois-je vraiment parler de la colorimétrie sans dévier dans le grotesque ? Aucune bande son à noter et les acteurs n'en sont pas. Encore une fois, chapeau pour la performeuse réussissant l'impossible pour la quasi-totalité de notre système solaire.
En cette année 2020 naissante, je ne peux que me féliciter d'avoir fait vraiment très fort pour bien démarrer cette énième décennie dans l'histoire de l'humanité avec un titan pestilentiel de premier choix. Je peux même sans l'ombre d'un doute dire que MASD-004 peut se propulser parmi les plus intolérables articles jamais pondus par mes soins, rappelant un peu Inthemood (pour les intimes) dans ses grands jours, et dont l'absence de ses chroniques aux petits oignons nous manquent fortement. A même de causer une commotion cérébrale au premier quidam venu, il est conseillé de réfléchir ardemment avant de se lancer dans ce périple nauséabond balayant la moindre parcelle de dignité humaine.
En revanche, je n'ai absolument aucune idée du niveau des trois premiers MASD et je m'en fiche ouvertement comme de mon premier pipi du matin. En conclusion, en ce jour maudit pour le Web français, Cinéma Choc assène un nouvel uppercut fétide, sans que nous n'en méritions pour autant une médaille. Alors, prenez un Vogalib avant de poser votre petit cul-cul dans le sofa et d'appuyer sur le bouton Play si vous êtes toujours motivés ou alors fuyez tout simplement.
PS : Non ! Il n'y aura pas de "jamais 2 sans 3" !