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Channel: Cinéma Choc
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Most Distrubed Person On Planet Earth 3 (Toutes les abominations et les turpitudes du genre humain)

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Genre : shockumentary, trash, snuff, pornographie, extrême (interdit aux - 18 ans)
Année : 2019
Durée : 3h41

Synopsis : Après Most Disturbed Person On Planet Earth - The Movie et Most Disturbed Person On Planet Earth 2, Thomas "Extrême" CinemaGore nous inflige un troisième segment, Most Disturbed Person On Planet Earth 3. D'une durée approximative de trois heures et quarante minutes de bobine, cette troisième forfaiture réédite les fulgurations et les abominations de ses sinistres citérieurs, certaines turpitudes dépassant allègrement les lisières de l'extrême et de l'intolérable. 

La critique :

C'était le 4 septembre 2016, Cinéma Choc, dans son inconvenance et sa compétence crasse, vous affligeait Most Disturbed Person On Planet Earth - The Movie (Source : http://cinemachoc.canalblog.com/archives/2016/09/04/34265509.html). Cette chronique sagace nous était prodiguée par l'auteur Inthemoodforgore (Inthemood pour les intimes...). Notre célèbre grimaud, dans sa finauderie et sa polymathie légendaire, décrivait (décriait...) une sorte de maelström entre le snuff et le shockumentary à caractère déviant. Pis, Most Disturbed Person On Planet Earth - The Movie faisait office de la pire insanité jamais réalisée.
Ce shockumentary transgressif reprenait sans fard le paradigme de Faces of Death (John Alan Schwartz, 1978), soit Face à la Mort dans la langue de Molière.

A l'instar du death movie de John Alan Schwartz, Most Disturbed Person On Planet Eearth - The Movie cumulait, sur deux heures et demie de bobine, toute une pléthore de saynètes déviantes. Ici, toutes les abominations étaient apposées et coalisées pour se fourvoyer dans la pornographie hardcore, les accidents mortels de la route, les autolyses et les exécutions sadiques fomentées par Daesh, ou l'Etat Islamique ; bref de quoi estourbir et révulser durablement les persistances rétiniennes. Qui pouvait bien se tapir derrière ce zapping de l'indécence et de l'horreur ?
En outre, l'auteur de ces vilenies visibles sur la Toile ou les réseaux sociaux se nomme Thomas Extreme CinemaGore. 
Ce réalisateur énigmatique avait au moins le mérite de présenter les animosités via une locution dogmatique : "Je suis la personne la plus dérangée sur la planète Terre.

Le tournage que vous êtes sur le point de visionner est une documentation électronique provenant du média le plus sombre, le plus obscène et le plus choquant. Ce film a été conçu pour démontrer que mon pseudonyme n'était pas une plaisanterie. J'ai décidé de créer l'oeuvre la plus perturbante au monde et je crois que j'y suis parvenu". Pendant longtemps, Most Disturbed Person On Planet Earth - The Movie sera couvert par le sceau de la rareté et fera même figure de fameux Saint Graal, presque impossible à glaner et à déceler, au grand dam des thuriféraires du cinéma underground. 
Pas pour longtemps... Grisé par ce succès et par cette réputation sulfureuse, Thomas Extreme CinemaGore réitérera peu ou prou les mêmes bassesses analogiques via un inévitable Most Disturbed Person On Planet Earth 2, sorti en 2014.

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D'une durée de trois heures et quatorze minutes (pour être précis...), cette seconde forfaiture reposait sur les mêmes ritournelles sadiques et obséquieuses. Evidemment, cette nouvelle segmentation ne pouvait escarper à l'oeil scopophile et avisé de Cinéma Choc (Source : http://cinemachoc.canalblog.com/archives/2015/09/26/32650431.html). Censuré, banni, vouéà l'opprobre et aux gémonies dans plus de 130 pays, Most Disturbed Person On Planet Earth 2 collectionnait à son tour les séries d'exactions, d'impudicités, de barbarismes et de primitivismes à tous crins. On le soupçonnait, on le renâclait et même on le subodorait depuis longtemps.
Ce diptyque devait fatalement se décliner en triade infernale via un inévitable Most Disturbed Person On Planet Earth 3, toujours réalisé par la diligence de Thomas Extreme CinemaGore en 2019.

Enfin diligence... C'est un terme vraiment à minorer et à guillemeter puisque l'auteur démiurgique n'a jamais nié le caractère simplissime et lapidaire de cette compilation de vidéos dépistées çà et là sur la Toile et les réseaux sociaux. Toujours la même antienne... Pour l'anecdote superfétatoire (enfin, pas tant que ça !), je tiens à remercier un commentateur probe et fidèle de Cinéma Choc (qui se reconnaîtra dans ses lignes éparses), et qui a stipulé le lien menant directement vers ce troisième épisode paroxystique. Avant de détailler plus précautionneusement les inimitiés, il convient de rappeler le didactisme de cette trilogie depuis ses tous premiers ânonnements.
Telle est, par ailleurs, l'admonition emphatique de ce troisième chapitre en guise de préambule péremptoire. Toutes les vidéos proférées, pour ne pas dire "éructées", sont issues de la Toile et des réseaux sociaux (Bis repetita...).

De facto, Thomas Extreme CinemaGore décline toute responsabilité puisqu'il n'est pas l'auteur de ces mêmes prévarications sur pellicule. L'objectif de cette trilogie ? Montrer, prouver, dévoiler et témoigner de toutes les abominations et les turpitudes du genre humain. Avec l'avènement d'Internet, chaque individu peut potentiellement diffuser ses tropismes pour l'extrême, le trash, l'incongruité, ainsi que se dévotions à une doxa acrimonieuse et malveillante. Ainsi, chaque personne peut traîtreusement exposer ses déviances et ses anormalités dans une quête effrénée de gloriole éphémère.
Mais trêve de facondes et de verbiages et revenons à l'exégèse de Most Disturbed Person On Planet Earth 3 (MDPOPE 3) ! Attention, SPOILERS ! Après Most Disturbed Person On Planet Earth - The Movie et Most Disturbed Person On Planet Earth 2, Thomas "Extrême" CinemaGore nous inflige un troisième segment, Most Disturbed Person On Planet Earth 3.

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D'une durée approximative de trois heures et quarante minutes de bobine, cette troisième forfaiture réédite les fulgurations et les abominations de ses sinistres citérieurs, certaines turpitudes dépassant allègrement les lisières de l'extrême et de l'intolérable. Certes, il serait parfaitement futile de décrire avec méticulosité l'intégralité de MDPOPE 3. Cependant, voici ce qui vous attend au menu des tristes réjouissances. Ainsi, MDPOPE 3 s'ouvre sur une saynète de nécrophilie. Viendront également s'agréger la gérontophilie, la zoophilie pratiquée sur des canidés, des crotales et même des gallinacés, de l'onanisme pratiqué via le trou d'un aspirateur, la scatologie, des lascivités partagées avec une jeune lilliputienne, du fist-fucking, des copulations avec des êtres difformes et victimes d'excroissances, de la coprophagie, une once d'émétophilie, l'éjection de sperme par la cavité nasale, ou encore du bondage via la perforation d'agrafes et diverses électrocutions de circonstance.

Ça, c'était pour la dimension lubrique. Hélas, les parties d'agapes et de priapées se poursuivent et constituent les principaux atours de MDPOPE 3A l'instar de ses funèbres devanciers, MDPOPE 3 conglomère plusieurs salves d'exécutions et de décapitations profanées par des fanatiques religieux. Là aussi, les accidents mortels sont légion via un jeune bambin écrasé par un train, une jeune femme encore vivante après un carambolage et qui tente de maintenir un visage décharné, ainsi que son oeil gauche énucléé, ou encore un homme sectionné en deux et qui gît encore vivant sur les rails. Le snuff animalier n'est pas en reste puisque nous assisterons, éberlués, à diverses maltraitances, notamment à cet homme bestial qui tortore à pleines dents un petit chaton.
La senescence et les diverses malignités font aussi partie de ce programme putride, avec notamment un asiatique dont le faciès est rongé par un cancer en phase terminale, un foetus trépassé et ensanglanté, un homme décrépit et souffrant d'épistaxis abondants, ou encore un autre individu victime d'hématémèses.

Vous l'avez donc compris. Derechef, il serait parfaitement futile de procéder à la rétrospective de toutes les abjections et infamies essaimées durant plus de trois heures et demie de programme. Certes, à raison, on pourra toujours clabauder, tonner et maronner après la vacuité pélagienne de ce genre de programme racoleur. Sur ce dernier point, MDPOPE 3 remplit doctement son office et s'approxime à un shockumentary scoptophile (pléonasme) visant à discerner et à sonder nos immoralités, nos indignités, ainsi que nos ignominies immanentes. Toujours est-il que MDPOPE 3 n'a pas usurpé sa réputation harangueuse. Après une telle litanie de perfidies, parfois répétées ad nauseam, il est difficile de ne pas s'interroger sur notre nature humaine, un archaïsme invariablement sauvage, bestial et toujours guidé par nos instincts primitifs, même plusieurs milliers d'années après l'apparition des tous premiers hominidés, et nonobstant la profusion d'une technologie luxuriante.
Rien n'a changé depuis l'Homo Sapiens et c'est exactement ce que traduit ce MDPOPE 3, un shockumentary à réserver à un public extrêmement averti. Ma note finale fera donc place à la perplexité et à la circonspection.

Note :?

sparklehorse2 Alice In Oliver


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